Marie Cavaillé-Fernow

“Les vignes de la paix”

  Première partie

Plongez au coeur de ce récit haletant qui
vous fait aimer les vignes et les vins !

L’exigence de style et la volonté de conférer à l’histoire imaginée la même réalité que les faits incontestables d’une époque donnent à ce roman sa singularité.

“Chères lectrices, chers lecteurs,

J’ai recherché dans les archives les faits politiques, économiques, viticoles et vinicoles qui constituent le socle de ce roman historique. Les vignerons de Gaillac y apparaissent comme les représentants exemplaires de la condition paysanne entre 1919 et 1939, ce qui hisse l’histoire locale jusqu’à sa signification nationale. Ma vocation étant la littérature, j’ai ensuite imaginé des personnages fictifs dont vous vous sentirez proches. Laissez-moi vous accueillir dans cette histoire romanesque et vivons ensemble ces vies de vignerons qui ne sont pas les nôtres.”

Marie Cavaillé Fernow

la saga
des vignerons français

1919. Dans un vignoble du sud-ouest de la France, Jean-Baptiste Laumière et Paul Marzac deviennent viticulteurs, l’un par vocation, l’autre par nécessité. Ils replantent les vignes abîmées pendant les années de conflit et se plient à la dureté de leurs tâches. Ils luttent contre le souvenir obsédant d’un monde perdu et nourrissent l’espoir d’une vie nouvelle. Ils opposent à un après-guerre d’abord meurtri et lent une ambition commune : améliorer la qualité de leurs vins. Tous deux ouvrent une voie entre traditions et modernité, individualisme et luttes collectives. Peu à peu, ils élèvent leur condition de paysans à celle d’hommes de leur temps, témoignant par l’universalité de leurs pensées et de leurs actes pour tous les vignerons français. Avec familles, voisins, habitants du village viticole de Roumanens et acteurs du vignoble de Gaillac, ils nous invitent à devenir ceux qu’ils ont été.

Ecouter l’auteure parler de son travail littéraire

tours

Marylène
Je viens d'achever le tome 1 de ton roman et voici en vrac quelques réflexions. Une lecture prenante qui m'a demandé de la volonté pour y entrer et pour apprivoiser ton style, ton rythme, la tonalité et la progression de la narration pour comprendre enfin ton "fil rouge" et ta ligne de construction. J'ai dû m'accrocher, m'agripper même, comme sur un mur d'escalade, prendre les bonnes prises et la bonne assurance et garder le bon équilibre ! La lecture achevée, le roman ressemble à une vraie promenade dans une exposition de photos, de tableaux, de mises en scène de la vie quotidienne (et ses grands moments) à une période datée où tout est détaillé, décrypté, examiné et ne laisse passer aucune ombre, aucun flou. Je salue ton travail de préparation, de recherches, de lectures, d'enquêtes pour utiliser le langage, le vocabulaire technique et précis autour de la vigne, son élevage et sur cette période bien délimitée en termes économiques, politiques et sociaux. Certains chapitres sont de réelles mises en scène comme au théâtre, au cinéma... J'ai beaucoup aimé certains passages lyriques où tu emportes le lecteur(trice) sur des hauteurs métaphysiques, philosophiques,dans des métaphores qui filent comme des guirlandes où tu enroules, emmêles et déroules les ressentis, sensations et émotions des personnages dans des sphères où c'est toi qui parles et recherches , en l'élevant, le sens et la philosophie de leurs vies.Un petit vertige! Si j'avais à proposer des lectures à voix haute, je choisirais les pages 249 250, 251... 369,370,371..394,395... Un reproche viticole: tu ne parles qu'une fois du liquoreux : dans mon enfance, c'était la spécificité et le nom du Gaillac doux et moelleux et je trouvais cet adjectif superbe et original puis avec la commercialisation et le marché , il a été supprimé. J'arrête là mes élucubrations et retours d'une lectrice modeste et cordiale. J'espère que tu me liras et que tu y trouveras de l'intérêt. A bientôt
Christian
Je ne peux résister à l'envie de vous dire le plaisir et les émotions que j'ai en ce moment à la lecture de votre livre. Les deux premiers chapitres sont intenses, bouleversants… Cette nuit, j'ai même versé une larme au moment où se joue le destin de Paul. On rit, on pleure, on vit dans ce roman. Vous avez vraiment énormément de talent... Votre souci des détails dans l'évocation d'une époque révolue est fantastique.
Bernard
Ton roman n’est pas un roman de plage qu’on lit en un après-midi ! Il faut aussi comprendre la difficulté technique qui se présente quand on est deux à lire le même livre. Ma femme l’a donc commencé et est déjà arrivée assez loin. Comme, selon son habitude, elle lit deux ou trois livres à la fois, elle le prend et le laisse ouvert sur sa table. J’ai décidé de le prendre à mon tour. Je viens donc de le commencer. J’en suis où la guerre est finie et Jean-Baptiste attend la démobilisation…. Ma femme le reprendra. Elle est un peu contrariée par ma décision. Tout cela pour te dire que nous lisons ce livre et qu’il nous passionne…. Je répète : tu écris très très bien. J’aime ce passage incessant entre réalité et vie pensée, entre le champ de bataille et le cerveau.
Daniel
C'est de la vie totale que Marie-Dominique Cavaillé-Fernow rend compte. C'est une historienne qui prend pour matière le temps et l'espace d'un lieu. Mais elle est surtout romancière. Alors, comment raconter ? Toutes ces pages sont fondées sur des pensées, des réflexions, des récits silencieux que les acteurs de cette histoire se font. Dans ce flux de mots les points, les virgules et les négations ont leur propre grammaire. La taille d'une vigne ne se raconte pas instant après instant, geste après geste. C'est l'esprit qui fonctionne et souvent l'esprit est ailleurs. Pas loin cependant. Et le lecteur comprend tout, des personnes, des lieux, des bêtes. Ces pensées sont projets et espérances. Rebâtir la vigne - c'est l'essentiel de cette histoire –, se marier non seulement pour assurer une structure comme diraient des anthropologues – mais aussi pour aimer. le lecteur a des surprises en lisant ces lignes qui sont comme un tissage où un fil apparaît, disparaît puis réapparaît en un dessin plus achevé. Marie-Dominique Cavaillé-Fernow aime dire qu'elle a lu toute la littérature. Elle parle de Flaubert. Elle ne copie pas mais s'est imprégnée de l'acte d'écrire. Elle copie si peu qu'on peut penser aussi bien à Henri Pourrat qu'à William Faulkner. Ces auteurs sont tellement différents que c'est pour la seule commodité qu'on peut s'en servir pour exposer un peu de la construction littéraire de Marie-Dominique Cavaillé-Fernow, le second pour la modernité d'écriture, le premier pour la paix et la douce humanité des villageois.
Louis
Les conséquences dramatiques de la guerre 14/18 dans un petit village viticole du Tarn racontées avec un talent incroyable, rendant le récit et les personnages très proches, émouvants et familiers. La renaissance après les morts, la vigne, les rituels, les premières voitures, etc., tout est détaillé, documenté avec poésie, lyrisme et grande sensibilité. Une écriture rare qu'il ne faut pas manquer.
Seccotine
Un roman magnifique ! Lecture passionnante que je recommande à tous ! Une plongée dans les années 1920, à travers les regards multiples de paysans d’un petit village d’Occitanie, marqués par les horreurs de la Grande guerre mais désireux de vivre et de moderniser leur vignoble. Une écriture dense et exigeante d’une grande finesse et vitalité.
Dominique
J’ai commencé aussitôt votre roman qui est extraordinairement bien écrit. Quel temps vous avez dû y passer en documentation et en ciselage des phrases ! J’y retrouve les tranchées, qui m’émeuvent davantage évoquées par vous que par Claude Simon dont le style à la fois plus « apprêté » et plus sec me transporte moins ... J’ai déjà commencé à mettre en ligne des citations sur Babelio.
Cécile
Je suis en train de dévorer ton roman : écriture magnifique, précise et poétique. Je suis transportée dans une époque à la fois lointaine et familière que tu fais revivre par ta plume à la fois en levée et délicate. Merci de rendre ainsi éternels les viticulteurs d’autrefois
Isabelle
Je le lis à la fois comme un roman, une chronique historique parfois aussi comme un scénario de film ou de fiction documentaire ... Il y a des pépites dans le texte Je vous partage mes pépites de ce matin "Faire de chaque jour une promesse", "Regarder haut vers la confiance ou loin vers la renaissance" "Sûr de sa volonté de se battre, incertain de sa capacité à tenir" ... "Seulement amputé de la tranquillité de l'âme, de l'innocence" Comme c'est bien dit !!! Merci pour cette belle découverte
Anne
Je viens de refermer le livre "les vignes de la paix" et le rouvrirai…c'est certain. J'ai beaucoup apprécié les deux personnages centraux, les descriptions liées à la viticulture et une approche très sensible, presque charnelle des paysages, des coteaux, de la vigne, des ceps ancrés dans ces terres de Gaillac... Vous offrez aux vignerons une magnifique source de fierté… Je lirai avec grand plaisir le second tome.
Brigitte
Je viens de finir ton livre et je me suis régalée ! Ces dialogues entre vignerons sont plus vrais que nature, quelle observation futée et quelle retranscription talentueuse … et oui Laumière et Marzac sont tellement vrais qu’ils sortent du livre ! Terriblement attachants ! Je suis une fervente admiratrice et une lectrice enthousiaste !
Agnès
Comment ne pas suivre avec passion le cheminement des personnages, retracé avec minutie et sensibilité, dans leur lent retour à la vie après la grande guerre ? Le lecteur ne peut que s’attacher à eux par une mystérieuse alchimie : celle du verbe ! une écriture puissante et magnifique qui « sort » littéralement du livre les êtres, les bêtes, et les paysages et les rend proprement vivants. Dans les pas de Jean Baptiste et de Paul, le lecteur embrasse la beauté du vignoble, la noblesse du travail de la vigne et du vin, et sent renaitre en lui, au-delà des empreintes de la guerre, l’énergie de la vie, portée par les soliloques de ces héros ordinaires qui ont choisi de recommencer. L’histoire de ces deux familles, ancrée dans une communauté villageoise vivante, s’inscrit avec une grande virtuosité dans l’Histoire de notre pays. A découvrir, en attendant impatiemment le tome 2 !

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